mercredi 26 juin 2013

Poules de Luxe

Voilà elles sont arrivées !
Je vous présente nos deux nouvelles pensionnaires : Miss Moneypenny et Little Rhody.
Penny et Rhody pour les intimes. 
Une Orpington bleue de 7 mois et une Rhode Island acajou de 4 mois.
Une poule plutôt chic avec ses allures de grosse mémère british et une poule plutôt prolétaire d'origine américaine reine de la ponte.
Sur le papier, tout les oppose. A la simple vue de la gamelle, Rhody fuse comme l'éclair tandis que Penny se dandine lourdement mais avec élégange. L'un est censée pondre comme une experte, l'autre moins.


Cela faisait déjà quelques mois que l'idée d'avoir des poules me trottait dans la tête. Ma sœur m'avait également offert le livre "Je veux des poules" à Noël.
J'avais surtout envie que nos filles découvrent le plaisir simple d'aller chercher les œufs frais au poulailler comme j'ai parfois pu le faire quand j'étais enfant.


Le poulailler installé avant les vacances, c'était maintenant au tour de ces volatiles de faire leur entrée dans notre jardin.
Arrivées toutes comprimées dans leur caisse après une nuit de transport, nous les avons laissées enfermées dans le poulailler quelques jours pour qu'elles s'acclimatent et sachent où dormir.
Dès la première nuit elles ont trouvé le chemin du perchoir toute seule, comme des grandes.
Après un round d'observation d'un ou deux jours durant lequel l'Orpington plus âgée a instauré la hiérarchie à coups de bec, les demoiselles sont désormais inséparables.
 

Le week-end suivant, premier lâcher dans la nature.
J'étais angoissé à l'idée qu'elles s'aventurent au confins du jardin, qu'elles ne s'envolent chez les voisins, se mettre à glousser frénétiquement ou pire encore, à ravager la pelouse et les plates-bandes. Il n'en fut rien. Ces demoiselles se sont montrées des plus civilisées. Pour le moment elles ne s'aventurent pas très loin, restant toujours à proximité du poulailler, ou accourant vers nous lorsque nous sortons dans le jardin. La gourmandise, très certainement. En fait ce sont des pots de colle, et de vraies goinfres. Mais c'est vrai qu'elle sont en pleine période de croissance. La première pâtée-maison n'avait pas eu beaucoup de succès le jour de leur arrivée, mais désormais elles se jettent dessus comme des affamées, matin et soir. Sans doute élevée à l'aliment pour poussins, elles n'ont pas encore saisit l’intérêt de manger les merveilles qui leurs sont offertes en libre service dans le jardin.



Pour l'instant, au bout de 15 jours la cohabitation se passe bien.
Peu, voire pas de bruits, leurs nids de poule respectifs dans un coin, aucun dégâts dans les plantations... si ce n'est la présence de quelques fientes par-ci par-là ; mais la tache est déjà assez difficile avec un bébé de 3 ans, alors apprendre le pot aux poules... ça sera pour quand elles auront des dents. :-)
Elles adorent notre terrasse - un peu trop à notre goût. Sans ce penchant pour maculer leur territoire, on pourrait presque les voir en animal de compagnie rêvé.
Nous apprenons chaque jour à nous connaitre par de petites séances d'observation mutuelle.
Elles nous font bien rire et ajoutent encore un peu de vie supplémentaire dans le jardin.

En attendant le premier œuf.

Jardin en Bern

Bon je dois l'avouer je ne suis pas particulièrement un grand fan de Stéphane Bern... mais je ne pouvais pas, juste par principe, passer à côté de sa prochaine émission de la rentrée : "le jardin préféré des français"
En plus, comme le dit souvent la femme que j'aime (et mère de nos enfants) : "avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants" ... ça doit être pareil avec le jardin ;-)

Je n'aime pas trop le concept de "truc préféré des français". Après "le village", "la maison", que sais-je encore (?)... voilà que c'est au tour des "jardins".
Mais pourquoi pas finalement, si cela peut nous permettre de découvrir ou redécouvrir des jardins intéressants... et là je dois dire que je suis servi, je n'en connais pas les trois quarts. Chouette, chouette, chouette !!
22 jardins cela ne fait pas beaucoup ; 1 jardin par région.Forcément il en manque (à mes yeux), mais c'est déjà 22 occasions de voir de belles choses et de s'en inspirer.
Peu importe le classement au final, l'idée est de découvrir et de s'émerveiller.

Votes jusqu'au 2 juillet. Résultats dans l'émissions à la rentrée, courant septembre.

samedi 22 juin 2013

La maison des poules

Elle est arrivée juste avant notre départ en vacances : La maison des poules du jardin des poussins. 
Achetée par correspondance à la Ferme de B.
J'aurai bien aimé en fabriquer une moi-même, mais je n'avais pas trop le temps.
Quelques palettes auraient pourtant fait l'affaire, mais j'avais besoin de quelque chose de léger et fonctionnel pour le transformer éventuellement en un poulailler mobile.
Comme prévu, et made in China oblige, le bois est relativement "cheap" donc léger. Pour la durée de vie c'est autre chose (je ne suis pas très optimiste).


Petit poulailler assez classique mais de taille suffisante pour que deux poules de grandes races puissent y loger, avec en complément notre jardin comme défouloir (enfin pas trop j'espère...)

Deux bonnes heures de montage tout de même, armé de ma visseuse.
J'envisage d'y apporter, à terme, pas mal d'améliorations pour renforcer la sécurité et surtout le rendre un peu plus mobile sur le modèle des "chicken tractor" anglo-saxons.

Ayant horreur de la lasure, je pense lui passer un petit coup de peinture cet été pour le rendre plus joli ; ça ne sera pas du luxe ! (je le trouve vraiment plus beau en photos qu'en réalité)


Il a l'air de plaire à ma p'tite poulette qui dès les premières minutes lui a fait subir un test à sa façon.
Il n'y a plus qu'à attendre ses futures habitantes.

Jardin en friche

Le Jardin des poussins est de retour en ce premier jour de l'été après un mois d'absence.





Trois semaines de vacances loin du clavier mais qui ne furent pas de tout repos.
Douze jours en Corse et une friche au retour.

Après un printemps manqué, espérons que le temps s'améliorera dans les semaines à venir pour nous offrir un bel été.